le 3 juin 2015 Chers amis du Seigneur: Je vous écris pour vous informer du décès de ma mère ce matin à 8h15. «Décès» semble un mot imprécis. Elle se prépare pour recevoir un nouveau corps tout simplement. Naturellement, il fallait enlever l’ancien. « O mort où est ta puissance ? Où est ton aiguillon? » Comme il est fort possible que le Dieu, qui a mis les astres et les planètes en place pour marquer le temps, ne soit pas lui-même restreint ou gouverné par ceci, je crois que lors du moment de son décès elle nous a vu tous au même moment. Nous, qui sommes les enfants chéris du Père, et pour qui le Seigneur a triomphé sur la mort et le péché, pouvons nous voir revêtus d’un corps impérissable en un clin d’oeil. Je suis témoin de la présence de Dieu dans l’évènement du déshabillage du corps mortel de ma mère. Elle a serré la Parole de Dieu dans son coeur durant son existence reliée à ce corps. La sorte de fin de vie qu’elle a vécu n’a pas annulé sa foi, bien que l’Accusateur semblait être un nuissance parfois. En se servant du mot «cœur», je veux dire que son intellect savait reconnaître le Seigneur. Premièrement, elle avait à cause de sa foi du «savoir-vivre» selon le plan de Dieu. Elle continuait les actes de Jésus-Christ dans le monde – une bonne dose de «techné»- le comment-faire-des-choses (jardinage, couture, cuisine, élever les enfants). Deuxièmement, elle avait aussi maîtrisé de la bonne pensée – elle adorait Dieu en pensée – une bonne dose d’«épistémé» le comment-«lire»-le monde et mettre le texte de la Bible par dessus le contexte de son vécu. Elle savait inscrire sa pensée sur du papier. Troisièmement, ma mère avait aussi mémorisé les sentiments et la variété d’émotions que contiennent les écrits divins. Elle les a serrés dans son coeur afin de ne pas vivre en rébellion contre Dieu. Elle maîtrisait ses sentiments. Mais quatrièmement, ma mère avait reconnu la volonté de Dieu. Elle aurait cédé la sienne pour ne pas le contrarier et ainsi perdre la vie commune que Dieu-l’Esprit-Saint avait commencé en relation avec elle. Elle savait prier Dieu. Comme elle m’a aussi demandé de faire, elle avait donné son «cœur» à Dieu. Les mots bibliques pour cœur sont : savoir-faire, vie de pensées, émotions et volonté. Parce qu’elle avait fait ce geste de serrer la Parole dans son coeur, il a été facile de lui communiquer l’amour de Dieu durant les moments difficiles de douleur où de doutes. Il fallait que quelqu’un chasse les mauvaises pensées, chasse les techniciens qui ne peuvent avoir du savoir-faire comme celui de Dieu et retenir ceux qui le peuvent. Il fallait que quelqu’un lui rappelle la volonté de Dieu et ses promesses. Il a fallu partager un don spirituel avec elle et encourager chez elle les meilleures réactions émotives. Je suis témoine des bénédictions de Dieu. Dans son plan, une équipe urbaine palliative lui a été assignée par le service de santé. Des chrétiens sont venus à la porte sans que cela soit planifié. Elles ont lu la Bible et ont chanté des hymnes avec elle. La famille s’est réunie chez elle en soirée de la Fête des Mères. Une photo de famille a été prise et elle a pu rester assise pendant deux heures. Par média Face Time ou Skype, elle a pu chanter Bonne Fête à son arrière-petit-fils à Kansas City. Elle a pu entendre et voir Jean à Montréal avant qu’il arrive sur place. Dieu l’a soutenu et l’a rendue consciente de sa présence jusqu’à la fin. Son âme est retournée à Dieu afin d’être rhabillée d’un corps prêt à recevoir le meilleur à venir. Les récompenses lui attendaient comme dans une boîte à surprise cachée. La nuit cède place à l’aurore. Grâce! mes amis, et paix, Daryl Calgary, Alberta